Nous arrivons à la fin de cette année 2009 qui fut éprouvante pour notre blog. Le rythme a été très difficile à trouver avec des périodes intenses de publication et des périodes plus creuses comme par exemple ce mois de décembre. De même le style a changé avec un déménagement en milieu d’année pour une plate-forme bien plus facile d’utilisation et surtout des billets très différents. Ces bricolages ont fini par être résolus et il ne reste plus qu’à poster…Y’a plus qu’à comme on dit.
Mais à part ça, les vœux sont aussi l’occasion d’exprimer un souhait. Grande question que de savoir ce qu’on aimerait pour l’année qui vient de manière générale pour la société. Mon choix est fait depuis longtemps : j’aimerais que pour l’année qui vient, l’Etat, le gouvernement et la politique soient moins au cœur de toutes les problématiques de notre pays. Qu’on arrête d’en appeler à l’Etat pour chaque problème ou fait divers qui se passe sur notre territoire. Que l’Etat arrête de vouloir se mêler de tout, qu’on laisse un peu plus de place à la société, aux gens, à leurs initiatives, à leur responsabilité personnelle…
Alors je vois déjà venir les antisarkozystes primaires qui vont y voir une critique du gouvernement et du président et même un retournement de veste (car personne ne l’ignore désormais, nous avons été des grands supporters du candidat Sarkozy à la dernière élection). Bien sur que nous en avons tous marre de voir N.Sarkozy dans tous les reportages télévisés. Mais de la même manière que nous en avons aussi tous assez de voir tous les matins S.Royal, F.Bayrou, D.de Villepin, D.Cohn Bendit (et N.Hulot !) et consorts sur tous les sujets. La critique ne s’adresse pas plus au président et à son gouvernement qu’à toute la classe politique (sans oublier l’administration) qui ne pense qu’à se mêler de tout.
Mais comme charité bien ordonnée commence par soi-même, la critique s’adresse aussi l’ensemble des citoyens qui sont toujours à demander ce que l’Etat peut faire pour eux, à demander que l’Etat intervienne, tranche, protège, décide, aide, subventionne, paye, reprenne…J’aimerais qu’en cette année, et sans aller jusqu’à la célèbre phrase de Kennedy, tout le monde se demande ce qu’il peut faire pour lui-même avant de demander que l’Etat fasse pour lui. Cette dépendance envers l’Etat est, selon moi, la principale cause des malheurs des français, de notre pessimisme généralisé et plus largement de notre déclin relatif.
J’invite Expression libre, Ed’s log, Le Plouc du midi, Ce que je crois, Criticus, La lime, Libertas et tous les LHC à formuler un souhait de société.